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REQUINS PELERINS / BASKING SHARK
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PHOTOS SOUS COPYRIGHT - Ces photos n'ont aucun liens communs avec mes photos gratuites.
Les photos ici présentes ont été pour la plupart trouvées sur internet.
Les copyrights photos ne sont pas toujours mis par les personnes qui s'en
sont servis dans leurs sites. J'essaie pour ma part de retrouver ces copyrights
et je les réattribue à leurs auteurs respectifs, car c'est important. C'est grâce
à ces photographes que nous avons ces photos inoubliables, authentiques
et très rares, alors ne les oubliez pas et respectez leur travail et leurs droits !


Sources : Wikipedia et le reste du net




© Copyright photo : Charles Hood



© Copyright photo : Chris Gotschalk

ALIMENTATION : Le Pèlerin est presque exclusivement planctonivore (un des seuls requins dans ce cas
avec le requin-baleine et le requin grande gueule), ainsi que le montre l'examen du contenu stomacal des animaux actifs à la surface de la mer, où se concentrent le zooplancton dans ses branchiospines spécialisées. En effet,
au printemps et en été, il se tient là où se trouvent les bancs de plancton dans des eaux de 11 à 14 °C et nage
la bouche ouverte à travers ces bancs, avalant l'eau avec ce qu'elle contient. L'eau ingurgitée ressort par les fentes branchiales et les petits animaux du plancton (notamment Calanus helgolandicus) sont retenus sur le filtre constitué par les branchiospines longues et déliées disposées sur chaque arc branchial. Ils sont ensuite avalés, tandis que
l'eau filtrée et expulsée ressort par les fentes branchiales en régénérant l'oxygène du sang. Cependant, il ne se nourrit pas exclusivement de plancton et fait également sa proie des petits poissons grégaires : capelans, maquereaux, sardines, harengs, etc. Des auteurs ont pu « évaluer à 400 kilos environ la quantité de harengs
trouvée dans l'estomac d'un adulte ». On a également retrouvé des crevettes pélagiques d'eau profonde dans l'estomac d'un Pèlerin au Japon, ce qui laisse croire que les sources mésopélagiques de nourriture existent.



© Copyright photo : Herbert et jung apecs



© Copyright photo : Paul Naylor

ESPECE MENACEE : La plus grande menace actuelle pour ce requin est la pêche intensive des pays
asiatiques. Néanmoins, hors de l'Asie, les activités de pêche (lorsqu'un Pèlerin s'emmêle dans un filet maillant,
il y meurt ou est tué par le pêcheur) et les collisions avec les bateaux sont les facteurs qui menacent le plus les populations de Pèlerins. En effet, en raison de sa croissance lente, sa longue période de gestation et sa maturité sexuelle tardive, le requin pèlerin se montre incapable d'absorber les pertes occasionnées lors du XXe siècle
et présente une faible diversité génétique. Il est ainsi considéré par les scientifiques comme une espèce en voie
de disparition. Pour cette raison, le requin pèlerin est inscrit comme « vulnérable » sur la Liste Rouge de l’UICN
(Union mondiale pour la nature) en annexe II de la CITES ainsi que dans plusieurs conventions internationales
telles que la convention OSPAR pour la protection du milieu marin de l’Atlantique Nord-Est ou la convention de
Bonn sur la conservation des espèces.

En France, l'espèce n'est pas protégée. Seuls la pêche et le débarquement sont interdits. Une seule association française travaille à son étude et sa conservation : l'Association pour l'étude et la conservation des sélaciens
(APECS), basée à Brest, réalise chaque année un suivi des effectifs à l'échelle nationale.



© Copyright photo : R-Pickering


LA CHAIR : Pendant l'Occupation allemande, la chair du Pèlerin, qui prit comme tant d'autres requins
la dénomination générique de « veau de mer », fut peu estimée comme aliment. Elle était cependant débitée
fraîche et expédiée sur les marchés. Elle prenait bien le sel et a également été vendue et consommée salée et
même légèrement fumée. Dans le même temps, « à plusieurs reprises, des usines de conserves alimentaires
ont essayé de la préparer en conserves hermétiques avec une couverture de sauce tomate. Les résultats ne
furent pas heureux, le produit n'étant pas de goût agréable et sa consistance semblable à celle du caoutchouc,
le rendant inconsommable ».